Alain Watier
Biographie
Alain Watier
Je ne suis pas photographe. Je n’ai aucune formation. Je prends des photos que je bricole ensuite plus ou moins sur l’ordi.
Je suis un amateur, un dilettante. Je pratique la photo car elle est des plus réjouissantes et ça m’est facile – surtout aujourd’hui avec un smartphone. Ce n’est pas fastidieux comme l’écriture, ou compliqué comme le dessin – du moins pour moi.
Dans un premier temps je dérive dans la ville et je prends des clichés. J’aime l’attention qu’induit le projet de prendre des photos. Puis je mets en forme. C’est-à-dire je recadre, refais les lumières, le contraste, le grain, les textures, je déforme, superpose, décale, etc… , tout geste permettant de faire émerger du sens. Quand je commence à travailler une image, je ne sais pas ce que je veux ni ce que je cherche. D’ailleurs je ne veux rien ni ne cherche quoi que ce soit. J’essaie des choses et vois ce que ça donne. Je découvre au fur et à mesure. Ce qui se montre maintenant je ne l’avais pas vu. C’est là tout l’intérêt.
Série
Un jour, une photo
Pour cette série, avec un smartphone, plusieurs photos sont prises d‘un même lieu à partir d’un même point en faisant varier la direction de l’objectif afin de couvrir un espace bien plus grand que celui d’un seul cliché. Par la suite, ils sont assemblés sur l’ordi et retravaillés. Rien de plus. Le résultat se situe quelque part entre les montages de polaroïds de David Hockney et les clichés agrafés de Tom Drahos.