115

115 L’hébergement d’urgence en hôtel
Exposition itinérante sur le mal logement et la recherche citoyenne
produit par l’Observatoire de l’Habitat Indigne, Toulouse

• Comment vit-on durant des mois, voire des années (1), seul.e ou en famille, dans une chambre conçue exclusivement pour se reposer ?
• Que deviennent les droits fondamentaux, à la santé pour les adultes comme pour les enfants, la liberté de circuler ?
• Quelles sont les politiques actuelles sur le logement d’urgence et leurs effets sur les personnes concernées ?
• En quoi le travail social est-il menacé par l’émergence d’un tiers-secteur d’hébergement lucratif ?
• Comment montrer et dire l’indignité quand on veut interpeller publics et autorités?

Comme les observatoires citoyens précédents (Comparutions immédiates, Pratiques Policières, Accueil des étrangers à la préfecture, OFII…)  L’Observatoire de l’Habitat Indigne a été créé à la demande d’associations. Pendant un an, des chercheurs.e.s du LISST-CERS CNRS sous la responsabilité́ scientifique de Daniel Welzer-Lang & Émilie Fernandez Montoya, soutenu.e.s par le LABEX SMS, la Drac Occitanie, des bénévoles d’associations, des photographes et des militant.e.s de la LdH, du Cercle des voisins, de Médecins du Monde et des Etats Généraux des Migrations ont visité et enquêté dans les hôtels proposés par le 115 comme habitat d’urgence.

Avec les photographies de Ben Art Core, Pascal Fayeton, Émilie Fernandez Montoya, François Saint Pierre, les « Cartes sensibles » de Pascale Cabrolier et des extraits du « Journal du Réceptionniste », observatrice embauchée un temps dans l’un des hôtel.

La Ligue des droits de l’Homme (Toulouse) et l’Observatoire de l’Habitat Indigne présentent une exposition sur la vie dans les hôtels utilisés par les services sociaux pour héberger les personnes sans abri.

L’exposition a été réalisée à partir d’une enquête citoyenne menée à Toulouse. Elle est un exemple d’intervention citoyenne et artistique sur les politiques publiques, qui mêle militant.e.s, chercheur.e.s, associatifs, artistes… Elle montre l’intérêt de ce type de contre-pouvoir qui peut s’exercer sur bien d’autres questions qui affectent les solidarités.